CHOO'
Chocobon
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Date de naissance : 26/06/1992
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| Auteur: CHOO'
Rating: Anti2PMwithoutJay èé
Genre: Ce n'esst qu'un aurevoiiiir mes frèèèères #SHBRAF#
Résumé: Hier soir, le pire est arrivé aux Hottest.
Disclamer: Personne ne m'appartient. Et c'est dommage, parce que ça aurait tourné différemment.
Notes de l'auteur:
If you let me in your heart ~ MBLAQ ft. C-Luv
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Park Jae Beom. Ne. Reviendra. Pas.
Explosion. Colère. Déception. Tristesse aussi. Rage froide qui grandit dans le cœur d’inconnues. Elles regardent leur rêve amputé. Egoïstes. Et ses larmes qui n’en finissent pas de ravager son visage. Mots cruels qui fusent dans tout les sens.
Jae Bum regarde la foule qui s’amasse devant cet établissement qu’il a franchit si souvent. Le poste de télévision de l’hôtel grésille, saute un peu. Lorsque l’image se stabilise de nouveau, c’est pour afficher le visage encore digne de ses amis. Le présentateur commente, idioties que l’ex-leader n’écoute même pas. Il ne voit que ces visages qu’il a tant chéris. Le sanglot au coin des lèvres de Woo Young. La déchirure au fond des yeux de Taec Yeon. C’est si douloureux. Sa main remonte à toute allure pour attraper la télécommande et couper l’image. Ne reste plus que le noir. Et ses larmes qui coulent.
Gravée sur sa rétine, l’image de six garçons qu’il a aimés à en perdre l’âme. Un pauvre sourire fleurit sur ses lèvres. Ce soir, Jun Ho ira se réfugier dans le lit de Jun Su. Parce que ça a toujours été comme ça. Taec Yeon fera le malin pour ne plus voir les larmes de Chan Sung. Et au final, lorsqu’ils se seront tous endormi, terrassés par la fatigue, ne restera plus que lui, debout, à sangloter sur la perte de cet ami dont il était si proche. Douleur dans son cœur. Ce n’est pas juste. Ils ne devraient pas être aussi dépendants les uns des autres. N’est-ce pas ? Ses doigts caressent le petit mobile qu’il s’est fait remettre à son arrivée à Seoul. Le numéro de Taec Yeon est gravé dans sa mémoire. Impossible d’oublier. Les coups de fil à l’improviste. Le rire de ses « enfants » sur sa messagerie. Le hurlement à déchirer le cœur de Nick Hun. « JAY ! This is for you baby ! ». Sanglot. Ce serait si simple de composer ces quelques chiffres et d’attendre le cœur battant que l’un d’entre eux décroche. Ses doigts tremblant frôlent la coque polie sans jamais y donner la moindre pression. Le téléphone reste silencieux. L’américain n’ose pas. Il ne fait plus parti de leur vie. 2PM fut un beau rêve. Mais comme tous les rêves, la fin est brutale.
Et quelque part sa conscience hurle que ce n’est pas juste. Qu’il n’a pas le droit de rester silencieux et d’attendre. Le courageux Park Jae Beom qui attendra jusqu’au dernier moment pour affronter ces visages qui le détruisent chaque fois un peu plus. Il ne leur dira pas n’est-ce pas ? Qu’il a pleuré, tellement pleuré. Un père n’avoue pas ses faiblesses à ses enfants.
Reprend toi Jay. C’est fini tout ça. Tu n’es plus responsable de personne.
Ses larmes qui refusent d’arrêter de dévaler ses joues. Il se recroqueville dans son fauteuil, comme si le simple fait de compresser sa poitrine pouvait arrêter la douleur. Mots cruels qui continuent de lui lacérer l’âme. Le visage triste de cet homme qu’il considérait comme un père. JYP. L’excuse murmurée au dernier moment. Et sa stupide fierté qui l’avait empêché de fondre en larmes à ce moment là. De supplier de les voir. Il était parti la tête haute, parce qu’il n’était qu’un foutu imbécile avec une fierté de foutu américain. Un gémissement plaintif s’échappe de ses lèvres entrouvertes. Ils lui manquent tellement. La première semaine passée, ses parents avaient constaté avec affolement qu’il oubliait parfois que tout était fini. Parce qu’il lui arrivait encore de grogner que Taec Yeon ne l’avait pas appelé pour prévenir qu’il sortait, qu’il allait surement se faire courser dans la rue. Et la réalité qui revenait lui bruler les yeux. Pauvre chose. Ils n’avaient rien vu venir. Juste un bout de chemin tout les sept. Quelques mois d’une vie. Trésor inestimable caché au creux de ses mains.
Le téléphone sonne alors à sa droite, le faisant sursauter. Sans réfléchir, il saute dessus, le porte à son visage. Souffle plein d’espoir.
- Taec’ ?
Silence. Silence qui lui broie le peu de raison qu’il conservait encore. Sanglots qu’il n’arrive pas à stopper, alors qu’à l’autre bout du fil, JYP se demande comment ils en sont arrivés là. Sept gosses blessés. Foutue fierté. L’homme regarde devant lui l’hôtel discret qu’il a réservé pour son ancien protégé. Quelques personnes en sortent, vies banales qui se rendent au cinéma, au restaurant. Dans le combiné, un jeune homme n’arrive pas à retrouver son calme. Soupir.
- Jay … Descend. Je t’emmène.
Oh mon Dieu non.
Un reniflement pour toute réponse. Jay appuie sur un bouton, et la communication s’arrête. Les pleurs ralentissent doucement, jusqu’à n’être plus qu’un souvenir. Souvenir qui laisse des traces brulantes sur ses joues. Le jeune homme attrape sa veste et se jette dehors sans prendre le temps de fermer la porte, de prendre son portable. Sans prendre la peine de mettre une écharpe dans laquelle s’enrouler. Il déboule hors du hall et se précipite dans les bras affectueux de l’interprète de No Love No More. Ne surtout pas craquer à nouveau. Les deux hommes montent dans une voiture banale, et celle-ci démarre presque aussitôt.
Jay passe tout le trajet à regarder dehors. Appréhension. Il les a fait tellement souffrir. S’il n’avait jamais été là, tout aurait été mieux pour ces six garçons qu’il aime plus que lui-même. Il ne réalise même pas qu’ils sont arrivés devant son ancien chez lui. Une boule se forme au fond de sa gorge, mais il traverse sans ciller le trottoir et s’engouffre dans la cage d’escalier.
Porte close. Silence. Et son courage qui faiblit. Sa main caresse le pan de bois. Et il fait demi-tour. Dévale les escaliers quatre à quatre. Ni aujourd’hui ni jamais. Il ne peut pas les affronter. Pourtant, une ombre se dresse entre lui et la sortie. Son père de cœur. Homme au regard dur. Jay recule. Encore. Et encore. Jusqu’à revenir devant cette porte qu’il franchissait en riant quelques mois plus tôt. Ses doigts qui heurtent le bois verni. Une exclamation, un bruit de chaise qu’on repousse. Et dans l’encadrement apparait soudain le visage fermé de Jun Ho. Dont les yeux s’arrondissent de surprise. Ils ne devaient pas se voir avant le lendemain. Sa lèvre frémit dangereusement. Alors pour ne pas céder, il se retourne, et des larmes plein la voix, lance un appel en direction de la cuisine.
- Les gars … Venez voir.
Un instant de flottement. C’est finalement Chan Sung le premier qui passe la tête par la porte. Muet de surprise, il s’avance lentement dans le couloir. Dans un geste brusque, il se jette au cou de son leader. Ex-leader. Leader. Qu’es-ce que ça change ? Au cou de son ami. Une plainte s’échappe de ses lèvres, vite calmée par le ton rassurant de Jae Bum. La porte se referme dans son dos sous les soins de Jun Ho. Et bientôt, sept garçons dans une cuisine. Chan Sung s’écarte un peu du corps minuscule du leader. Woo Young se tourne instinctivement vers Taec Yeon, soudain devenu très pâle. Un pas en avant. Regards stupéfait. Jae Beom ne proteste pas, porte la main à sa joue endolorie. Il méritait bien au moins une gifle. Le corps de Taec Yeon se rapproche du sien. Etreinte passionnée.
Ne me laisse plus jamais seul.
Un sourire un peu forcé nait sur les lèvres douces du plus âgé. Ce ne sont pas des paroles rassurantes qui s’échappent de sa bouche. C’est une supplication.
- Je suis désolé. Tellement désolé.
Une main qui glisse sur son épaule. Les yeux brillants de Jun Su. Et les bras de Taec Yeon un peu plus fort autour de sa taille. Il a perdu tout ça. Les larmes dévalent ses joues à toute allure. Woo Young n’en peux plus. D’un geste un peu brusque, il se lève de sa chaise et se jette entre les deux compères. Son nez enfoui dans le cou de Jay. Juste une dernière fois. Quelque chose qui se brise. Sept paires de mains qui s’attrapent, qui se mélangent. Vulgairement, c’est un câlin. Pour chacun d’entre eux, c’est une dernière étreinte. Avant que tout ne redevienne que néant.
Lorsqu’ils se séparent enfin les uns des autres, seul Taec Yeon refuse de lâcher son ami. Maintenant qu’il l’a, il ne risque pas de le laisser partir. Alors que Jae Beom s’approche de la table pour discuter tranquillement avec Jun Su des décisions qu’il faudra prendre le lendemain, Taec’ pose sa tête sur celle de son leader. Cela fait si longtemps qu’il ne l’a pas taquiné sur sa taille. Tellement longtemps qu’il ne l’a pas touché, qu’il ne lui a pas parlé, tout simplement. C’est si bon de l’avoir près de lui.
Des heures plus tard, alors que la nuit est bien avancée, quelqu’un baille. Chan Sung est alors la cible de six paires d’yeux amusés. Comme avant. Jun Ho s’approche du magnae et lui tire la joue sans douceur. Tous se lèvent et vont se coucher. Ne reste plus que Jae Beom qui ne sait pas où aller. Il ne veut pas repartir. C’était le piège qu’il redoutait. Durant quelques heures, l’impression d’être ensemble. Et maintenant … Un grand vide. Jusqu’à ce que la porte s’ouvre de nouveau, sur le visage un peu surpris de Nick Hun.
- Qu’est-ce que tu fais ? Viens te coucher !
Non. Ce soir n’est pas comme avant. C’est leur dernier soir. Ils ont bien le droit de faire les enfants. Dans le salon, Woo Young donne un coup d’oreiller à Chan Sung qui ronfle déjà comme un ours. Le cœur de l’américain se réchauffe doucement. Sept matelas entassés dans le salon. Sept. Quelque chose s’accroche à son jean. Ce n’est que la main de Taec Yeon qui lui lance un regard de chien battu. Que pourrait-il lui refuser de toute façon. Alors oui.
* * *
Le lendemain matin, un homme au regard dur pénètre dans l’appartement, et reste un instant interloqué, avant de sourire face au spectacle de ses protégés endormis. Jun Su, jambes écartés et pyjama remonté sur le nombril, dort la bouche ouverte, en ayant repoussé Chan Sung qui s’est roulé en boule contre Nick Hun. De l’autre côté, Jun Ho dort paisiblement, inconscient de la menace que représente Woo Young, sourcils froncés et ronflement paisible. Et dans un coin de la pièce, serrés l’un contre l’autre, Taec Yeon et Jae Beom dorment à poings fermés. JYP fait demi-tour sans un bruit. Il peut bien les laisser dormir encore une heure ou deux. Dans son dos, les doigts de Taec’ se referment solidement sur le t-shirt de Jay.
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Il. me. manque.
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Haru
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Where are you ? : BREST même~
| | Sujet: Re: [OS] Nobody. but. You. Mar 2 Mar - 3:37 | |
| ![[OS] Nobody. but. You. Icon_cry](https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_cry.gif) Muh. J'ai failli chialer, c'est malin. Bon bah je suis fan hein, décidément j'adore comment t'écris. On ressent vraiment ce que tu veux dire et... Boudiou, il me manque aussi. ![[OS] Nobody. but. You. Icon_sad](https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_sad.gif) | |
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Chocobon
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Where are you ? : Auvergne -_-'
| | Sujet: Re: [OS] Nobody. but. You. Mer 3 Mar - 14:31 | |
| C'est super touchant :'(
Et j'adore ta façon d'écrire !
Il me manque encore plus maintenant... | |
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CHOO'
Chocobon
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Where are you ? : L'option GPS n'est pas intégré... Vous voulez le nouveau modéle ?
| | Sujet: Re: [OS] Nobody. but. You. Ven 12 Mar - 23:02 | |
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Merci les filles =)
J'ai fait une overdose deTaec Bum et ... ça fait mal au coeur.
Un papa, ça n'abandone pas ses enfants. Et réciproquement.
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Ginny
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Where are you ? : Entre Vannes et Rennes ( c'est très vague je sais -^^-)
| | Sujet: Re: [OS] Nobody. but. You. Dim 27 Juin - 21:57 | |
| C'est trop triste ='(
ça fait toujours aussi bobo au coeur de savoir qu'il est parti ='( | |
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| | Sujet: Re: [OS] Nobody. but. You. | |
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