[Fan-short story] De l'autre côté de la fenêtre.

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Acteurs secondaires

Synopsis

Ça y est. Nous sommes arrivés. Je souris à mon père et sort de la voiture. Notre nouvelle maison est magnifique. De style victorienne, grande blanche avec de grandes baies vitrées. Toutes les maisons autour y ressemblent, c'est la joie des banlieues résidentielles, mais pour moi celle là est magnifique car c'est la notre.
J'ai de mon père à sortir les affaires de la voiture.

-Laisse moi faire cette tache Miruka, vas aider ta mère elle a surement besoin de toi pour ranger les affaires.

Je prends un carton dans le coffre et rentre à l'intérieur. Ma mère s'affaire à tout ranger. Ça se voit très facilement qu'elle ne sait pas où donner de la tête. Je pose le carton près d'elle. Elle se retourne et me regarde avec un grand sourire.

-La maison te plait ?

Je répons par l'affirmative en hochant la tête de haut en bas.

-Viens, je te montre ta chambre.

Ma mère se dirige vers l'escalier. Je la suis. Nous rentrons dans la première pièce à notre gauche. Ma chambre est grande, blanche et muni d'une immense baie vitré qui donne chez les voisins. Je l'adore.

-Tout tes meubles ne sont pas encore monté mais tel que je te connais tu veux le faire toute seule alors les outils sont là, les cartons aussi. Je te laisse faire.

Ma mère me sourit encore une fois puis sort de la pièce. Je regarde tout autour de moi. Des cartons de meubles, des cartons avec mes affaires, un placard encastré en face de la fenêtre. Je pense que je devrais commencer par tirer les rideaux et ranger mes affaires dans le placard. Ça me fera plus de place pour bouger dans la pièce, ce sera plus commode pour monter le reste des meubles.

-Miruka ?

Je sors de la pièce et regarde mon père qui est en bas des escaliers.

-Je te monte ton lit dans dix minutes ça te vas ?

J'hoche la tête pour répondre oui puis retourne dans ma chambre. Une fois la porte fermé je tire les rideaux rose affin de laissé la lumière entrer dans la pièce et porte mes cartons d'habits devant le placard pour tout ranger.





-Oh tiens, les nouveaux voisins sont là.

Je me tourne vers ma mère.

-Des nouveaux voisins ? La maison à été vendue ?
-Bah faut croire que oui, regarde il y a un camion de déménagement dans la rue.

Je regarde par la fenêtre.

-Ah oui. Bon, moi je monte.
-Je t'appellerais pour manger.
-Ok maman.

Je monte les escaliers quatre à quatre et me réfugie dans ma chambre. Je ferme la porte, prend la télécommande de ma chaine hifi et met le son à fond. Rien de tel que de l'Arc en ciel à fond pour pouvoir décompresser et se sentir bien. Je regarde l'horloge. Dix heures. Il serait peut-être bien que j'ouvre mes rideaux. Je prends le tissu vert dans mes mains et le tire doucement vers la droite laissant entrer peu à petit le soleil dans ma chambre.

-Oh !

Je ne m'attendais pas à ce que les rideaux de la pièce d'en face soit ouvert. Ma fenêtre est pile face à celle de la maison des voisins. J'aperçois une jeune fille, dos à la fenêtre qui à l'air de ranger ses affaires. Je m'assois sur mon lit et la regarde faire. Elle a l'air d'avoir fini, je la vois se relevé et sortir les cartons de la pièce. Je me lève, pars vers mon bureau où je prends mon cahier de brouillon et un marqueur. La fille d'en face est revenue dans la chambre. Elle regarde par la fenêtre et semble surprise de me voir. Je lui fait un signe de la main. Elle me répond. Je prends mon stylo et écrit en gros « bienvenue » sur une page du cahier. Elle sourit et prend à son tour une feuille.


Miruka se retourne. Je vois quelqu'un entré dans sa chambre, enfin quelqu'un... disons plutôt un matelas donc forcément quelqu'un qui pousse le matelas. Miruka me fait un sourire et se tourne vers le nouvel arrivant.

-Kazuya ! Jin et Ueda sont là.

Je referme le rideau et descend rejoindre mes amis.

Merci =)

Partie 2


Bien voilà. J’ai fini. Je suis contente. Ma chambre est magnifique avec tous mes meubles mis en place, et puis elle me ressemble vraiment comme ça. Je regarde l’heure. Midi. Il faudrait peut-être que je descende pour aider ma mère en cuisine. C’est plus fort que moi je tourne la tête vers la fenêtre. Kazuya n’est pas revenu, ses rideaux sont toujours fermés. Je me saisie d’une feuille et de mon marqueur, marque en gros « bon appétit » et descend donner un coup de main à ma mère.

-Oh, Miruka. C’est gentil. Tu prépare le dessert ?

Ma mère me montre le livre de cuisine. Je lui souris et me met au travail. J’ai un mal fou à me concentré. Pourquoi toutes mes idées sont telles tournées vers Kazuya. Son visage souriant que je n’ai vu pourtant qu’une seule fois semble gravé dans ma mémoire. J’essaye de le chassé de mon esprit et de me concentré sur mon dessert. Ça à l’air d’être peine perdue. Ma mère me regarde et se rapproche de moi. Elle pose sa main sur la mienne d’un air protecteur.

-T’inquiètes pas ma puce. Je comprend que tu soit un peux déstabilisée. Je vais le faire. Met plutôt la table.

Si seulement elle savait. Pourquoi est-ce si dur de ne pas pensé à lui. Je ne connais rien appart son prénom. Pourtant… pourquoi est-ce que rien que le fait de me remémorer son visage fait battre mon cœur ? Non, chut… vide toi la tête….oh ! une assiette. C’est jolie une assiette, lui aussi est joli. Pourquoi ça s’appelle assiette d’ailleurs ? Et lui ? Pourquoi il s’appelle Kazuya ? … ah non ! ça ne marche pas… oh du sel ! Le sel repousse les esprits maléfique et nous protèges. Je sens qu’avec lui près de moi je serais en sureté et protégé… je suis irrécupérable. Même du sel me fait pensé à ce garçon.
Mon père rentre dans la pièce. Nous mangeons en silence. En même temps il n’y a pas grand-chose à dire. J’aide ma mère à débarrasser. Au moment où je me saisit d’un torchon pour essuyer la vaisselle qu’elle est entrain de faire la sonnette de la porte d’entrée retentit.

-Murika ? Tu peux ouvrir s’il te plait ?

J’acquisse en souriant et me dirige vers l’entrée. J’ouvre la porte et tombe nez à nez avec Kazuya. Il me sourit.

-Salut. Murika-chan. J’apporte une tarte de la part de ma mère pour vous souhaitez la bienvenue.

Je lui sourit et fait un signe de tête pour le remercier.

-ça va ? Vous avez besoin d’aide pour aménager ?

Je hoche la tête de droite à gauche.

-Excuse-moi…mais…pourquoi tu ne parle pas ?

Je lui fais signe d’attendre et part chercher mon carnet avec un stylo.


Il devient livide et baisse la tête.

-Désolé.

Il me donne le plat de tarte.

-Tiens, prend ça… j’ai… j’ai quelque chose à faire.

Il part sans rien dire d’autre. Je ferme la porte, dépose le plat sur le meuble de l’entré et court dans ma chambre. Je m’étale sur mon lit et pleure. Pourquoi pleurer ? Je ne le connaissais pas après tout. Et puis c’était à prévoir. Oui…mais… il avait l’air de quelqu’un de différent, quelqu’un qui m’aurait comprit, quelqu’un…dont…je serais tombé amoureuse au premier coup d’œil. A cette pensé les larmes coulent deux fois plus. J’arrache rageusement des pages de mon carnet et marque en gros sur chacune d’entre elles. «Pourquoi ? ». J’enlève la fiche précédente. Mon débile « Bon appétit » et scotch les nouvelles feuilles à la place. Je tire le rideau et retourne pleurer comme une fontaine à plat ventre sur mon lit.

bon je met la dernière partie maintenant?

Je m'allonge sur mon lit. Muette. Elle est muette. J'entends frapper à ma porte. Je me relève. Ueda Tatsuya un de mes meilleurs amis est là.

-Salut Kame. Jin m'a appeler apparemment tu ne vas pas super bien.
-Comment il sait ça lui ? Je suis rentré y'a même pas dix minutes.
-Disons que t'as mère a appelé Junno qui a appelé Koki qui a contacté Nakamaru et lui a passé le mot à Jin. Résultat je suis là.
-Pff vous êtes vraiment des commères les gars.

Je me rallonge et fixe le plafond. Son visage se dessine. Elle est magnifique.

-Aller Kame dit moi ce qu'il y a. Je n'aime pas quand t'es comme ça.

Je le regarde. Mon ami à vraiment l'air inquiet.

-Ok. Je te raconte. Ce matin on a eu des nouveaux voisins. La pièce qui avant était le débarras des anciens propriétaires est devenue la chambre d'une fille magnifique. Je l'ai vu en ouvrant mes rideaux. J'ai communiqué avec elle en utilisant des feuilles. Mais pas grand-chose juste histoire de savoir son nom. Après j'ai du descendre. Lorsque je suis revenu elle avait scotché « bon appétit » sur sa fenêtre. Depuis, je l'ai en tête. Impossible de l'enlevé. Du coup quand ma mère m'a proposé après mangé d'aller porté le gâteau de bienvenue j'ai tout de suite dit oui et ai limite couru jusqu'à chez elle. Et le rêve, elle m'ouvre la porte avec un grand sourire...mais... elle me montre un papier me déclarant qu'elle est muette...

Je m'arrête de parler. Je fixe le plafond. Ueda me regarde avec attention.

-Et ?
-Et ... je suis parti.
-Pourquoi ?
-Je ne sais pas... je crois que j'ai eu le coup d foudre pour elle. C'était la femme parfaite à mes yeux et là paf...
-Quoi paf ? Juste parce qu'elle ne peut pas parler elle n'est plus parfaite ? Tu l'as dit toi-même vous communiquez quand même.
-Punaise...
-Quoi ?
-T'as raison. Je suis con.

Je saute de mon lit et ouvre d'un coup sec le rideau. Je vois en face ces nombreux « Pourquoi ? ». Je ferme les yeux et me maudit intérieurement. J'ai eu le coup de foudre pour une fille et moi comme un idiot je la fait pleurer. Je prend une feuille et marque en grand « parce que je t'aime » et dessine un cœur directement sur le verre de la fenêtre. J'allais refermé le rideau quand le sien c'est ouvert. Elle lit mon mot et me regarde perplexe.

Elle sourit.


J'entends Ueda rire derrière moi.

-Quoi ?
-Baka.Elle te dit qu'elle est amoureuse de toi et toi tu lui réponds que ça doit faire mal.
-Oh le boulet.


Je vois Ueda tenir une feuille à coté de moi.


Miruka rigole. Ueda me prend une autre feuille.


Miruka rougit. Je pousse Ueda.


-Oh c'est trop chou elle t'a dessiné un cœur.

Je reste totalement beugé.

-Bah qu'est ce que t'attend ? Vas la voir.

Je lâche tout et cours dehors. Sa mère m'ouvre la porte. Elle a l'air étonnée. Je me dirige toujours rapidement vers la chambre de Murika. J'entre et la prend dans mes bras. Elle sourit et répond à mon étreinte. Je lève les yeux et aperçoit Ueda, Jin, Koki, Nakamaru et Junno dans ma chambre. Ils portent chacun une lettre.

à l'origine c'était une OS mais... c'était trop long alors j'ai changé en short story en coupant en trois partie =P